Cap d'Antifer

Cap d’Antifer

Document : Photographie aérienne verticale du centre de détection allemand du Cap d’Antifer. Date inconnue
Entre Bruneval et le Cap d’Antifer, la Luftwaffe et la Kriegmarine avaient implanté un important centre de détection aérien et maritime.
St Auerhahn (« coq de bruyère »)-utilisé par l’armée de l’air allemande pour détecter l’approche des vagues de bombardiers alliés puis d’en calculer la route et, enfin, de donner l’alerte aux batteries de Flak du secteur, étaient en fait composé de trois groupes distincts :
-A l’ouest, la position de Theuville rassemble autour d’un abri radar Wasserman L-480, trois postes de FLAK de 20 mm sur abri, une cuve à eau et quelques « Tobrouk ».
-Au sud, la position de la Poterie possède un radar Freya et un radar Wüzburg Riese complétés par des abris usines munis de groupes électrogènes, compensateurs, moteurs diesel, etc… , des abris pour le personnel et trois pièces de 20mm sur abri pour la défense antiaérienne du groupe.
-Au nord, la dernière position dite Gosset dispose d’abri-usines, d’abris pour le personnel, de 4 pièces de Flak de 20mm, d’un radar Freya FUMG 80 et d’un Würzburg Riese FUMG65 .Le ravitaillement en eau de la station est assuré par des puits artésiens profond de plus de 60 mètres. La défense terrestre est constituée par de « Tobrouk » pour MG42, des fils de fer barbelés, un fossé antichar entourant toute la station et le complément indispensable : les champs de mines antichars et antipersonnels.
Sur la photographie aérienne d’époque, on distingue très bien les trois positions ainsi que le fossé antichar. Une vue rapprochée actuelle permet de distinguer les emplacements des installations anciennes ainsi que le tracé du fossé antichar.
Sources : Google Earth, 39/45 magazine n°11 ma i-juin 1986 1944 : le mur de l’Atlantique Alain Destouches