Crisbecq-Saint-Marcouf

Crisbecq-Saint-Marcouf

Les marins dans leur vaisseau de béton.

Document : vue aérienne verticale de la batterie au 9 juin 1944 donnant un aperçu des résultats des bombardements pré-invasions.

Conçu pour être la position principale de défense de la façade est du Cotentin, la batterie de Crisbecq ne possède que deux casemates achevées sur quatre le jour du Débarquement. Violemment bombardée dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, la batterie s’oppose pourtant au Débarquement. Son système défensif empêche les parachutistes américains de s’en emparer le jour J. Le 7 juin, les canons de 210 mm coulent un destroyer ; à la fin de la journée, la 4e Division d’infanterie est toujours bloquée devant la position. Le lendemain, trois cuirassés américains pilonnent ensemble la position et finissent par la réduire au silence. La garnison allemande de la Kriegsmarine évacue la batterie dans la nuit du 11 au 12 juin ; son commandant, l’Oberleutnant Ohmsen , sera décoré de la Croix de chevalier et la Croix de fer de 1re classe pour son action contre le Débarquement allié. 

La batterie d’artillerie comportait quatre pièces tchèques de 210 mm d’une portée de trente-trois kilomètres.

 

 

Sources :  Google Earth, Coll. Part. Et sur les traces de la bataille de Normandie édition Heimdal.