Quimper : L'occupation

Quimper : L'occupation

Le Likès

Le collège/lycée « Likes » sert de caserne pour les  troupes et l’école Saint Charles de Kerfuenten est transformé en prison.

 Durant l’occupation de Quimper, les Allemands enregistrent des pertes. Installé sur une prolonge d’artillerie, un cercueil recouvert d’un drapeau nazi sort du Likès pour rejoindre le lieu d’inhumation.

Un bataillon allemand descend de Kerfeuteun vers le Likès

 https://actu.fr/societe/quimper-les-photos-inedites-du-likes-dans-la-guerre-39-45_4179227.html

Dans la crainte d’une attaque  « terroriste » et, afin d’assurer la protection des sentinelles , un blockhaus fut construit à l’entrée du Likès.

 Source : https://actu.fr/societe/quimper-les-photos-inedites-du-likes-dans-la-guerre-39-45_4179227.html

Ce fut la 265 ième Division d’ Infanterie, crée en 1943, commandée par le Generalleutnant Walter Düvert, qui  fut déployée dans le Sud Finistère. Elle avait son Poste de Commandement à Quimperlé, considéré comme point central de la zone sous sa responsabilité.

La 265 ième D.I. appartenait au 25 ième Corps d’Armée de la Wehrmacht.

La Division était forte de 10 000 hommes jusqu’en 1943 puis 9700 en 1944.

La Division avait la charge de garder les 270 kilomètres de côtes allant du sud de la presqu’île de Crozon de Telgruc à Etel.

 

Rue Sainte Catherine

L’occupant est installé en ville. Civils et militaires vaquent à leurs occupations.

 

Café de l’Epée

 La musique du 365e régiment d’infanterie donne un concert  sur le trottoir du Café de l’Epée. Pour les autorités allemandes ce type de manifestation devait permettre un rapprochement entre occupants et occupés.

 

La gare

 Comme dans toutes les villes de garnison, la gare ferroviaire  est un lieu de transit incontournable pour les militaires arrivant dans leurs casernements ou les quittant  pour différents motifs de service (permissions, transfert , etc.). Les deux soldats du centre de la photographie sont équipés du sac réglementaire des permissionnaires.

 

Les abords de la gare

 A peine débarqué du train qui les a emmenés à Quimper, les militaires allemands chargés de leur paquetage prennent les dessertes locales pour rejoindre leur lieu de stationnement.

 

Place de la Libération.

 Une unité composée d’artilleurs de la Flak 153 défile sur l’ancienne place du Champ de Bataille rebaptisée après guerre en Place de la Libération .

 

Quartier du Cap Horn

L’occupant est installé .La vie continue avec ses aspects les plus nobles et les plus vils.

 

Rue du Parc

Devant un parterre  composé de généraux et d’officiers supérieurs et au son de la fanfare, un détachement  de la 61e division d’infanterie défile rue du Parc.

 

 

Rue du roi Gradlon

Les rues du vieux Quimper sont particulièrement prisées par les militaires allemands en  promenade. Ils n’hésitent pas à se faire photographier en souvenir de leurs passages dans la ville. Ces trois personnels de la Luftwaffe en tenue de sortie dont un pilote ne dérogent pas à cette tradition.

 

 

Rue Kéréon

Rue mythique de Quimper, ce Gefreiter s’est fait photographier alors qu’il vient de faire des achats en vue de son départ en permission. Il est vrai que le très bas taux de change imposé par l’administration allemande permet de « piller » les magasins de luxe ou de gastronomie fine à moindre frais. « Douce France »

 

Rue sainte Thérèse

L’occupant s’est installé pour quatre longues années. Il met en place son administration. Le 15,rue Sainte Thérèse où se trouvait une crémerie désaffectée devient le local du Feldpostamt annexe 618.