Gien

Gien

Après les bombardements du 15 et du 16 juin 1940, Gien subit de nouveaux bombardements le 17 après-midi. Le flot des réfugiés qui se pressent vers le pont est considérable et de nombreux morts et blessés sont à déplorer. Les églises Saint-Pierre et Saint-Paul ainsi que de nombreuses maisons sont détruites, les rues sont bloquées par les gravats. Au soir, les avions allemands larguent des bombes incendiaires et le centre de Gien s’embrasse.

Au soir du 17 juin, les Allemands entrent dans Gien. Dans la ville le spectacle est dantesque ; des embouteillages, une foule prise de panique qui se presse sur les quais, près du pont des immeubles en feu. 

Le 18 juin, vers 9h00, les Allemands passent le pont et occupent les premières maisons du quartier du Berry. Dans l’espoir de contrer les groupes de combat allemands, l’artillerie française tire sur la ville, ajoutant encore aux destructions. Le lendemain, les défenseurs français se sont retirés et les Allemands réparent le pont.

Le 18 juin, vers 20h00, une patrouille allemande part de la tête de pont que vient d’établir la 81. Infanterie-Division devant Saint-Martin et avance vers l’extrémité sud du pont de Gien. La patrouille tombe sur un poste du 32R.I. et une rafale de mitrailleuse met brutalement fin à sa progression. Huit tombes ornées de croix sont creusées sur le quai : Unteroffizier Schloffer, Obergefreiter Mungenast, Gefreiter Brüchle, Schütze Schlögl, Schütze Lattacher, Schütze Pfeger.

Le 17 juin, à 20h15, le génie français fait sauter le pont. Des unités sont bloquées au nord de la Loire, avec un matériel considérable. Ici, un char Renault R-35 a été basculé dans le fleuve. A l’arrière-plan de la photo, on peut voir que le génie allemand a déjà réparé la brèche.

 

Sources : Google Earth et Coll . Part.