La citadelle de Brest-Litvosk

La citadelle de Brest-Litvosk

 Document : photographie aérienne verticale de la citadelle.

Les deux principales places d’armes se trouvent sur l’île centrale et au nord du secteur de Kobrine. 

 Le 22 juin 1941, la prise de la citadelle est l’un des objectifs principaux de l’armée allemande de cette première journée de guerre. Attaquée par surprise, la citadelle est défendue par 7 000 à 

8 000 hommes appartenant aux 6e et 42e divisions de tirailleurs.

Du côté allemand, c’est à la 45.Infanterie Division qu’échoit la prise de la citadelle. Elle est renforcée par 12 batteries d’artillerie lourde (dont des obusiers de 280, 615 et 800 mm), neuf batteries de Nebelwerfer . L’artillerie peut  délivrer une puissance de feu de 4 000 obus à la minute. Le soutien aérien est assuré par des avions d’assaut Junker Ju-87 Stuka.

La lutte va durer plus d’un mois, les assiégés n’ont aucun espoir d’être secourus.

Les combats seront terribles et sans merci de part et d’autre. Isolés, écrasés sous les obus, à cours de munitions, d’eau et de ravitaillement, privés de sommeil, sans soins médicaux, les soldats russes préféreront se faire tuer sur place que de se rendre. Le 8 juillet, alors que la ligne de front se trouve à plus de 400 km à l’est, des coups de feu retentissent marquant l’exécution sommaire des tous derniers combattants.

Malgré tout, il faudra encore trois semaines pour que le lieu ne résonne plus de coups de feu sporadiques, et que le nettoyage définitif de la citadelle s’achève.

 En un mois de combat, les Russes perdront plus de 2 500 hommes et autant de prisonniers. La 45.Infanterie Division déplore la perte de 482 hommes et plus de 1 000 blessés.

 Sources : 

Batailles, l’histoire militaire du XX e siècle Hors-série n°4 L’armée rouge au combat Yves Buffetaut

39/45 Magazine n° 119 mai 1996 La forteresse de Brest-litvosk haut lieu de l’héroïsme russe Bernard Crochet

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