Brückenleger auf Fgst. Panzer IV

Brückenleger auf  Fgst. Panzer IV

 

En 1939, l’effort de mécanisation entreprit par la Wehrmacht s’accompagne de l’acquisition de matériels aptes à autoriser le franchissement d’une coupure humide.

Genèse 

Le »Blitzkrieg » étant basé sur la vitesse de mouvement, les blindés allemands ne doivent pas être bloqués par une rivière. Toutefois, l’ennemi peut parfaitement détruire les points de passage dans sa retraite ou, tout simplement l’axe de progression des Panzer-Divisionen risque de ne pas comporter d’ouvrage d’art susceptible de supporter le poids d’un engin de guerre. Dans ces conditions, un véhicule poseur de pont semble nécessaire, d’autant qu’il peut aussi aider au franchissement d’une coupure sèche, comme un fossé antichar ou un ouvrage d’art détruit, un cratère impossible à contourner, des obstacles antichars ….

Le 22 février 1939, le Waffenamt Prüfwesen 5 - Pionier - und EisenbahnpionieAbteilung (Wa Prüf 5) demande à Krupp de plancher sur un tel projet en utilisant des châssis de Panzer IV Ausf. C. Le 19 octobre, une commande de 50 exemplaires de Brückenleger aux Fahrgestell Panzekampfwagen IV (abrégés en Brückenleger aux Fast. Panzer IV) est envisagée, sous réserve des résultats d’une campagne d’essai.

En 1939, six plates-formes s’Ausf. C sont réservées à cette conversion qui doit ^permettre d’établir un pont de 9 mètres au-dessus d’une rivière ou d’un fossé. Le 1er janvier 1940, il est prévu que douze exemplaires soient livrés pour le mois de mars, deux par la firme Krupp et le reliquat par Magirus-Deutz, afin d’être utilisés  au sein des divisions blindées. Le 16 janvier 1040, des ordres sont donnés pour leur déploiement au sein des Panzer-Pionier-Kompanien des 1.,2.,3.,5. et 10. Panzer-Divisionen. Toutefois, leur livraison est différée afin que des démonstrateurs soientt testés par le Wa. Prüf 4 - Artillerieabteillung et le Wa Prüf 5.

En février 1940, les Brückenleger auf Fast. Panzer IV entament une campagne d’essais, tandis qu’en avril, six nouveaux châssis doivent être disponibles. Le 2 mars, la 1. Panzer-Division réceptionner les premiers engins. Le 6 mars, un vingtaine a été assemblée , et l’entrainement des équipages débute fin avril. Le 19 avril, une démonstration dynamique a lieu sur le terrain de Kummersdorf, près de Luckenwalde. Le 31 mai 1940, un rapport signale que l’un des véhicule construit en acier doux est logiquement impropre au combat et que les 1.,2.,3.,5. et 10. Panzer-Divisionen ont reçu les leurs.

Pénurie 

Selon le calendrier, les trente Brückenleger auf Fast. Panzer IV restant en commande doivent être assemblés au rythme de quatre par mois pour un total de 48 unités. Toutefois, le 3 juin 1940, il apparait que la fabrication de ces porte-pont ampute trop la production du char de combat. E août, deux sot même converti en Panzer IV (après ajout d’une tourelle). La décision est alors prise  d’envisager une solution intermédiaire en utilisant la caisse du Panzer III, mais son étude prend alors de retard pour remplacer rapidement le projet Brückenleger auf Fast, Panzer IV.

En septembre 1940, une nouvelle version est développée avec un pont de 10 mètres . A la mi-octobre &ç’à de la mum année, le modèle est prêt, et un calendrier prévoit la livraison de cinq engins au printemps 1941 sur une commande finale de 100 machines. Le 18 février,une modification permet de porter la capacité de charge à 28 tonnes, et l’une des parties (3 sections au total) de ce pont démontable est dorénavant  transportée par camion, libérant ainsi un précieux châssis chenillé. Quatre exemplaires sont construits puis livrés à la 3. Panzer-division, mais les cadences d’assemblage du Panzer IV, insuffisantes, et pour répondre aux multiples demandes, et la priorité accordée au char de combat font que la commande est finalement annulée.

 

 

 

Source :TNT Trucks & Tanks hors-série n° 20 octobre/novembre 2015 Les variantes du Panzer IV